Dans le théâtre nu, quelques jeunes gens d'aujourd'hui tentent de se saisir du monde dans lequel ils vivent. Ils disent à leur façon, vive et impertinente, leurs rires et leurs colères, leurs doutes et leurs inquiétudes. Ils disent l'urgence de refuser le chacun pour soi dans le meilleur des mondes.

Dans le théâtre nu, quelques jeunes gens d'aujourd'hui tentent de se saisir du monde dans lequel ils vivent. Ils disent à leur façon, vive et impertinente, leurs rires et leurs colères, leurs doutes et leurs inquiétudes. Ils disent l'urgence de refuser le "chacun pour soi dans le meilleur des mondes".

Issu des arts plastiques, Jean-Philippe Ibos est entré dans les arts dramatiques en écrivant, notamment pour le théâtre ( « Des gens », « Les yeux si clairs de Bonnie et Clyde »,...) ou la radio ( « La viande qui fortifie l'homme », France Culture ). Depuis 10 ans, il inscrit son parcours au contact des publics, dans le plaisir du débat et de la transmission.

Jean-Philippe Ibos est un activiste de l'art. Il est présent sur de nombreux projets : création de la revue Curieux ! - Journal du Spectateur Vivant, collaborations avec le Conservatoire National de Région, artiste associé au Glob pendant 2 saisons.

En 2002, il crée avec le peintre-scénographe Michel Herreria, l'Atelier de Mécanique Générale Contemporaine (un espace d'exploration des mécaniques théâtrales d'aujourd'hui).

Ses créations récentes mettent au centre de l'objet théâtral les petits et grands événements de la vie. Des éléments biographiques viennent alimenter la fiction, fragments de vie intime qui appartiennent à tout un chacun et permettent de se retrouver dans les figures représentées. Tel « Les Petits Ecrasés par les Gros, drame de la gravitation universelle » , « Petites misères, grandes peurs », « Mobylette », « Histoire(s) de la femme transformée en gorille », ou dernièrement « Qu'est-ce que tu fabriques ? »(création Janvier 2008).

Jean-Philippe Ibos nous tend un miroir où se reflète par touches impressionnistes, quelquefois trempées de pigment décapant, un panorama de situations: crise intime, « Misères », « Peurs », rupture des générations... avec un savoir-faire et une exigence dans l'écriture montrant un oeil et une oreille acérés quant à l'observation sociale. Et une tendresse certaine pour ses contemporains qu'il croque avec une jubilation indéniable.

Depuis 2009, il mène un compagnonnage avec la ville de Pessac, « Des artistes et des habitants ».