Satire féroce sur le pouvoir et l’ambition, à la fois comique et terrifiante, “Hot House” est une œuvre de jeunesse. Harold Pinter y explore avec un humour kafkaïen, le danger permanent inhérent au langage et les comportements qui en résultent.
Les personnages de “Hot House” sont les cadres d’une institution bureaucratique non définie. Des patients, que l’on ne voit jamais, sont nommés par des numéros matricules. Dans une lutte intestine pour le pouvoir, les protagonistes, en professionnels névrosés, jouent jusqu’à la lie cette anti-fable, où le comique va de pair avec la cruauté.

Billetterie disponible également sur BilletRéduc.

La pièce dure environ 2h30 avec entracte.

Satire féroce sur le pouvoir et l’ambition, à la fois comique et terrifiante, “Hot House” est une œuvre de jeunesse. Harold Pinter y explore avec un humour kafkaïen, le danger permanent inhérent au langage et les comportements qui en résultent.
Les personnages de “Hot House” sont les cadres d’une institution bureaucratique non définie. Des patients, que l’on ne voit jamais, sont nommés par des numéros matricules. Dans une lutte intestine pour le pouvoir, les protagonistes, en professionnels névrosés, jouent jusqu’à la lie cette anti-fable, où le comique va de pair avec la cruauté.

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La pièce dure environ 2h30 avec entracte.

Prix Nobel de littérature, Harold Pinter est un des grands dramaturges britanniques du XXème siècle.

Rien n'est daté dans cette pièce de jeunesse et tout raisonne à merveille dans un huis-clos déjanté et surprenant autour de sept personnages au sein d'un établissement de repos aux allures d'hôpital psychiatrique.

Nous sommes la veille de Noël ; surviennent deux évènements : la mort d'un patient et la naissance d'un enfant.
Le trouble est semé là où tout devrait être ordre et repos : tel un thriller en marche, parmi ceux en charge de l'ordre et du fonctionnement ô combien hiérarchisé de l'établissement les questions fusent, les non-dits surgissent, les rivalités s'exacerbent, le côté noir et excessif de chacun des personnages se révèle au grand jour.
Une écriture, hachée, rythmée au gré des caractères de chacun mais toujours nappée d'un humour so british. Tout paraît imprévisible pour le spectateur : folie des uns, excentricité des autres nous mènent tantôt dans un burlesque jamais surjoué et tantôt vers une absurdité teintée de tragédie.